Décembre 2012

Le mois de décembre 2012 a été caractérisé par un nombre de jours avec orage supérieur à la moyenne de ces dernières années, et a été notamment marqué par un outbreak de tornades remarquable le 15 décembre.

Dans l'ensemble, l'analyse des indicateurs montre que le potentiel de convection a été très supérieur à la normale d'un mois de décembre.

 

On dénombre 20 jours avec orage, dont 8 jours en première décade, 6 en deuxième décade et 6 en troisième décade.
Les orages ont été plus nombreux près de la Manche et de l'Atlantique, avec également une activité orageuse relativement régulière sur la Corse.

A l'inverse, les régions qui s'étirent de Midi-Pyrénées jusqu'à Champagne-Ardenne et l'Alsace ont été peu concernées par les orages, ce qui est commun en cette saison néanmoins.

2 jours avec orage fort ont été recensés durant ce mois.
Parmi les phénomènes orageux enregistrés, on relève : 4 tornades, 0 trombe, 0 lame d'eau avec dégâts, 2 chute de foudre destructrice, 0 chute de grêle de forte intensité, 6 rafales convectives sévères.

A échelle nationale, l'ISO* moyen mensuel ressort à 0,59 soit une valeur en baisse par rapport à celle enregistrée en décembre 2011.
La journée la plus orageuse de ce mois est celle du 15 décembre, avec un ISO de 4,8.
La distribution décadaire est dominée par une activité orageuse sensiblement plus marquée en milieu de mois. Ainsi, les ISO moyens décadaires s'établissent comme suit : 0,4 en première décade, 1,2 en deuxième décade et 0,2 en troisième décade.

 

L'instabilité latente a été sensiblement plus forte que la normale sur une grande partie du pays. La Normandie, le Bassin Parisien, le Centre et la Champagne enregistrent les anomalies positives les plus marquées. A l'inverse, les régions qui bordent les Pyrénées ont connu un mois de décembre plus stable que la norme, avec un déficit prononcé sur les Pyrénées-Orientales.

Les contenus en eau précipitable ont été supérieurs à la normale sur tout le nord-ouest du pays, en lien avec un flux perturbé océanique persistant. Un déficit modéré est observé sur les régions du sud-est.