




L'activité électrique est modérée et dans l'air sec. La fumée de l'usine se dirige vers l'orage... j'espère qu'elle ne va pas gâcher le spectacle:
L'orage approche et les impacts ne sont plus très loin. Les grondements se font très discrets. La fumée issue de la déshydratation de la luzerne filtre les impacts, cela donne des résultats inédits:
La base de la cellule s'illumine au-dessus de ma tête et la foudre frappe les champs derrière l'usine. C'est grandiose! Les appareils photo tournent à plein régime!
Quelques voitures viennent passer devant l'objectif, ce qui éclaire le premier plan pour mon plus grand bonheur. La fumée change de direction, je surveille ce qu'elle fait pour ne pas me retrouver dessous:
La fumée se fait aspirer par l'orage maintenant! Le risque de foudroiement dans la zone où je suis s'accentue:
L'orage glisse sagement derrière l'usine de déshydratation. Je me réfugie dans le coffre de la voiture, les premières gouttes de pluie viennent se coller sur le verre des optiques. Les grondements sont plus forts maintenant. Le ciel s'illumine au-dessus de moi:
La foudre frappe non loin de la voiture, le tonnerre tonitruant est quasi-instantané. Plusieurs impacts atteignent le sol à peine à 500/700m, c'est moins la joie dans la voiture que l'angoisse qu'un impact vienne juste devant moi:
Ce n'est pas devant moi mais dans le champ à droite et presque à 100m que la foudre frappera le sol. Elle est accompagnée d'un claquement effroyable. Heureusement, ce n'est que la seule chute de foudre qui est venue jusqu'ici. Le reste de l'activité électrique est capturé par le reflex:
Après ces fortes sensations, je retourne sur les hauteurs de Montgueux. J'arrive un peu tard et je ne récupère que les restes d'un orage de l'Yonne. Dommage, car cet orage était prometteur. C'est le seul impact que j'ai pu capturé, après ce ne sont que des éclairs sans grande valeur qui illuminent le ciel de Troyes:
Quant à l'orage de Marigny-le-Châtel, il s'évacue vers la Marne en lâchant encore de puissants coup de foudre.
Quelques cellules orageuses ont tenté de passer sur l'Aube sans être très électriques. Les premières lueurs du jour commencent à venir. Je rentre sur Chartres en passant par Paris. Les routes étaient parfois partiellement inondées. Tout au long de la route, j'ai repensé à ces impacts proches en me répétant que c'était une belle nuit alors qu'au début cela ne s'annonçait pas très prometteur: