Le chasseur d'orages Thibault CORMIER (page Facebook) a sillonné le sud de la France, entre Aquitaine et Alpes, durant l'épisode orageux des 21 et 22 juillet. Il nous livre une sélection de clichés :
Chasse du 21 juillet
Impact sur la mer à l'entrée de l'estuaire de la Gironde, à Saint-Georges-de-Didonne (17). Cellule à base élevée donnant beaucoup d'intranuageux et quelques trop rares coups de foudre :
Arrière de la cellule avec l'apparition de mammatus :
Multicellulaire remontant depuis l'Espagne vers le Gers et les Landes. Prise de vue depuis le sud de Mont-de-Marsan (40) :
Intense foudroiement d'un multicellulaire sévissant sur le nord des Landes et remontant vers la Gironde (33). Abaissement très important à l'avant, au moment de son développement :
Après une course effrénée pour remonter à l'avant du multicellulaire, j'arrive à me repositionner au nord de Bordeaux pour admirer des chutes de foudre lointaines, trop lointaines et noyées dans les précipitations.
C'est en arrivant près de l'estuaire de la Gironde que tout le multicellulaire perd en activité. Malgré tout, de bonnes réserves de CAPE restent en place sur le nord de la Gironde et je suis positionné en pleine zone de convergence. Et effectivement, peu de temps après, de petits monocellulaires très actifs laissent échapper un déluge de foudre ramifiée proche. Les impacts tombaient à une distance de 300 à 600 mètres. Prise de vue au 21 mm plein format.
Coup de foudre très proche, impact tombé à moins de 200 m, prise de vue au 14mm.
Triple impact ramifié.
Internuageux avec positif adoptant une trajectoire originale.
Internuageux puis évacuation de la cellule vers le nord. Le jour va se lever, il est temps de partir vers Rhône-Alpes.
Chasse du 22 juillet
Après une longue route, premiers développements orageux au dessus du Massif-Central et plus précisément au niveau du Puy-de-Dôme (à gauche sur la photo). Nous sommes à peine à la mi-journée.
Cellule se régénérant sur place avec zone d'alimentation à l'arrière au-dessus des pré-Alpes dans l'Ain (01). Elle ne donna que des intranuageux.On peut remarquer au second plan, au loin, de virulents Cumulonimbus sur la Haute-Savoie entre le lac de Genève et le massif du Mont-Blanc.
Violente cellule grêligène entre Genève et Cluses (74). De nombreuses cellules se sont développées tout autour, impossible de rester en place plus de 10 minutes, traque très difficile.
Flanc sud/sud-est de la cellule avec des bases nuageuses très turbulentes et des zones rotatives comme ici en haut de la photo.
Evacuation d'une ligne virulente avec arcus et fortes pluies vers le Jura et le Doubs.