Observatoire français des tornades et orages violents

Le mois de mars 2014 a été caractérisé par un nombre de jours avec orage assez faible ; le mois ayant été dominé par des conditions anticycloniques entre la fin de la première et la deuxième décade. Une activité convective venteuse a toutefois l'ouest du pays en début de mois, avec une tornade à Luçon en Vendée le 3 mars.

 

On dénombre 11 jours avec orage, dont 3 jours en première décade, 0 en deuxième décade et 8 en troisième décade.
Les orages ont été moins nombreux que les deux mois précédents, ce mois de mars ayant été marqué par des conditions assez anticycloniques. On enregistre jusqu'à 6 jours avec orage la Corse-du-Sud et 5 jours en Haute-Corse.

De façon plus disparate, plusieurs départements n'enregistrent aucune activité orageuse durant ce mois.

1 jour avec orage fort et 1 jour avec orage violent ont été recensés durant ce mois. En revanche, aucun orage extrême n'a été répertorié.
Parmi les phénomènes orageux enregistrés, on relève : 1 tornade, 0 trombe, 0 lame d'eau avec dégâts, 0 chute de grêle de forte intensité, 36 rafales convectives sévères.

A échelle nationale, l'ISO* moyen mensuel ressort à 0,33.
La journée la plus orageuse de ce mois est celle du 3 mars, avec un ISO de 5,51. Cette valeur d'ISO se situe légèrement en dessous de la normale mensuelle observée depuis mars 2009.
La distribution décadaire est dominée par une activité orageuse très inégalement répartie sur le mois. Ainsi, les ISO moyens décadaires s'établissent comme suit : 0,58 en première décade, 0 en deuxième décade et 0,39 en troisième décade.

 

L'instabilité latente a été assez fortement excédentaire sur toute la moitié nord du pays, surtout près de la Manche. Ces valeurs régressent en allant vers le sud du pays, sur le sud-ouest ou dans les Alpes du sud. Sur l'île de beauté, l'instabilité latente a été normale, voire très légèrement déficitaire sur le sud de l'île.

Les contenus en eau précipitable ont été partout déficitaires, sauf sur le nord de la Corse où ils sont normaux. Les valeurs s'approchent des normales au nord de la Seine, sur le Mercantour ou l'ouest des Pyrénées.