Observatoire français des tornades et orages violents

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Mars 2009

Un mois peu orageux dans l'ensemble.

Résumé du mois

Le mois de mars 2009 voit l'activité orageuse décliner légèrement par rapport à février. Nous ne comptons en effet aucun jour avec orage fort. En revanche, le nombre de jours avec orage semble tout à fait normal pour ce mois de l'année.
 

Faits marquants du mois

Sans objet

 

Fréquence des orages

Le mois de mars 2009 se distingue par une activité orageuse en retrait par rapport à celle observée en février et, de fait, moins marquée qu'à l'ordinaire : on dénombre ainsi 16 jours avec orage. Le nombre de jours avec orage est normal, en revanche la vigueur des phénomènes orageux et les étendues géographiques concernées sont demeurées limitées. Les orages ont, pour l'essentiel, épargné les régions centrales du pays, pour se concentrer sur l'ensemble des côtes, ainsi que sur un petit quart nord-est de la France. La Corse a été la région la plus orageuse de ce mois de mars. Les côtes atlantiques, les contreforts cévenols et le département du Nord ont également été concernés par plusieurs jours d'orage.
 
Sur le mois, l'activité orageuse est fortement concentrée sur la première décade, qui est d'ailleurs marquée par une structure convective de type LEWP, le soir du 8 mars, sur la Somme et le Pas-de-Calais.

 
       
Nombre de jours avec orage (à gauche) et écart à la moyenne 2009-2012 (à droite)
 

Intensité des orages

Aucun jour avec orage fort n'a été recensé durant ce mois.

Nombre de jours avec orage fort
 
 

Indice national de sévérité orageuse

A échelle nationale, l'ISO* moyen mensuel ressort à 0,24 soit une valeur deux fois plus basse que le mois précédent.
La journée la plus orageuse de ce mois est celle du 5 mars, avec un ISO de 2.25.
Les ISO moyens décadaires s'établissent comme suit : 0,47 en première décade, 0,06 en deuxième décade et 0,21 en troisième décade.
 
 
 

Ecarts à la normale

L'instabilité latente a été sensiblement plus faible que la normale sur tout le pays. L'anomalie atteint parfois 80% sur le centre de la France.

Les contenus en eau précipitable ont été très inférieurs à la normale sur l'ensemble des régions françaises avec un déficit très marqué sur la façade Atlantique.

 
      
Rapport à la normale de la MUCAPE (à gauche) et rapport à la normale de l'eau précipitable (à droite)