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Juillet 2009
Un mois globalement bien orageux.
Résumé du mois
Le mois de juillet 2009 se caractérise par une activité orageuse régulièrement forte, avec notamment les violents orages des 22 et 23 juillet, qui ont provoqué des inondations et des dommages dus au vent. En début de mois, de forts orages concernent également plusieurs régions du territoire.
Faits marquants du mois
- les 1er, 2, 3 et 4 juillet : de nombreux orages peu mobiles et localement forts produisent d'importantes lames d'eau durant quatre jours successifs. Les départements les plus concernés, avec inondations et coulées de boue, sont les Côtes-d'Armor, l'Ille-et-Vilaine, le Morbihan, la Loire-Atlantique, le Jura, les Bouches-du-Rhône, l'Hérault, le Var, la Loire, la Marne, la Lozère ou encore les Pyrénées-Atlantiques.
- les 13 et 14 juillet : des orages forts affectent la Haute-Marne, la Saône-et-Loire (orages supercellulaires), la Côte-d'Or (fortes chutes de grêle) et la Dordogne (dégâts dus à la foudre). D'importantes lames d'eau sont associées à ces orages.
- le 16 juillet : tandis que de forts orages de grêle affectent le sud-ouest, de violents orages supercellulaires se développent du bassin parisien à la Normandie. Les plus sévères s'abattent sur le Calvados (grêle, vents violents, pluies intenses), ainsi que sur Paris et sa couronne nord-ouest (grêle, violentes rafales de vent, pluies intenses et activité électrique importante).
- le 20 juillet : des orages ponctuellement forts circulent du nord de l'Ariège à l'ouest de l'Hérault (fortes précipitations avec grêle).
- le 21 juillet : des orages de grêle affectent le Gers et le Nord - Pas de Calais. Le département du Nord enregistre également des dégâts liés aux rafales de vent, notamment sur la région de Lille où une amorce de supercellule est observée.
- le 22 juillet : peu après minuit, de violents orages s'abattent sur la Vienne, et notamment sur les communes de Chauvigny, Valdivienne, Morthemer, Saint-Martin-la-Rivière et Salles-en-Toulon. On dénombre une multitude de toits endommagés, d'arbres arrachés et d'inondations localisées.
- le 23 juillet : plusieurs supercellules balaient avant l'aube les départements qui s'étirent de la Dordogne au Cher. Sur la Dordogne, les phénomènes orageux sont violents, avec pluies intenses, chutes de gros grêlons et rafales de vent.
Fréquence des orages
Le mois de juillet 2009 se caractérise par une succession de bouffées orageuses modérées à fortes, réparties assez régulièrement sur le mois. On retiendra notamment la forte activité orageuse des premiers jours du mois, en particulier le 2 juillet où la quasi-totalité du territoire est concernée par les orages, ainsi que la trombe supercellulaire à multivortex observée au large du Havre le 16 juillet.
Au total, on dénombre 25 jours avec orage. Même si le nombre total de jours avec orage est en recul par rapport aux mois précédents, le mois de juillet se caractérise par une activité orageuse rarement violente mais souvent forte (inondations, coulées de boue, grêle) et couvrant de larges portions du territoire.
Nombre de jours avec orage (à gauche) et écart à la moyenne 2009-2012 (à droite)
Intensité des orages
10 jours avec orage fort n'a été recensé durant ce mois.
Nombre de jours avec orage fort
Indice national de sévérité orageuse
A échelle nationale, l'ISO* moyen mensuel ressort à 8.05 soit la valeur la plus élevée de l'année.La journée la plus orageuse de ce mois est celle du 17 juillet, avec un ISO de 24.17.
Les ISO moyens décadaires s'établissent comme suit : 9.23 en première décade, 8.20 en deuxième décade et 6.84 en troisième décade.
Ecarts à la normale
L'instabilité latente a été un peu plus forte que la normale sur l'est du territoire et près de la Manche. Elle est au contraire un peu plus faible que la normale sur les côtes de l'Aquitaine et du Poitou. Entre les deux, les valeurs sont conformes aux normales.
Les contenus en eau précipitable ont été proches de la normale sur l'ensemble du pays de manière générale. Une petite anomalie positive s'observe tout de même sur l'extrême sud et près du Jura.
Rapport à la normale de la MUCAPE (à gauche) et rapport à la normale de l'eau précipitable (à droite)