Un début de mois de mai plus stable que la normale
Le mois de mai ouvre habituellement la pleine saison des orages en France. De fait, depuis le début du mois, plusieurs épisodes orageux actifs ont déjà été enregistrés, notamment le 11 mai et le 13 mai.
Pour autant, le bilan de cette première quinzaine de mai présente un déficit d’instabilité sur la France, en partie lié à la période fraîche du début de mois. Comme on le voit sur la carte ci-dessous, ce déficit est quasi général en Europe ; seule la péninsule ibérique ressort avec une première quinzaine plus instable que la normale :
L’excédent de MUCAPE (instabilité latente) sur la France est actuellement de +30% depuis le 1er janvier, ce qui place ce début d’année en 20ème position des débuts d’année les plus instables depuis la fin des années 1950 :
Pour autant, le bilan de cette première quinzaine de mai présente un déficit d’instabilité sur la France, en partie lié à la période fraîche du début de mois. Comme on le voit sur la carte ci-dessous, ce déficit est quasi général en Europe ; seule la péninsule ibérique ressort avec une première quinzaine plus instable que la normale :
Des températures plus élevées que la normale
Pour ce qui concerne les basses couches de l’atmosphère, le bilan est excédentaire sur la France durant cette première quinzaine de mai, avec un écart à la normale 1981-2010 de +1,3°C vers 1.500 mètres d’altitude, au sein d’une Europe également plus chaude que la normale (+1,0°C). Les plus fortes anomalies se trouvent aux latitudes polaires (écart moyen de +2,7°C). En moyenne globale, l’écart à la normale ressort à +0,9°C.Un début d'année trop instable
Si l’on réalise un bilan annuel intermédiaire au 14 mai, l’année 2016 est jusqu’à maintenant plus instable que la normale sur la France. C’est le même constat qui prévaut en moyenne sur l’Europe. A échelle globale, le niveau d’instabilité est en revanche proche de la normale depuis le 1er janvier (excédent marginal).L’excédent de MUCAPE (instabilité latente) sur la France est actuellement de +30% depuis le 1er janvier, ce qui place ce début d’année en 20ème position des débuts d’année les plus instables depuis la fin des années 1950 :